Hijra au Maroc : une expérience à partager !
Retrouve ici le témoignage des mouhajiroun, classés par région :
Tu as déjà fait hijra ?
Si toi aussi, tu veux apporter ton aide et partager ton témoignage hijra afin de partager tes ressentis, ton expérience et tes conseils, n’hésites surtout pas !
Et si tu penses que tu n’as rien d’exceptionnel à raconter, tu te trompes : ton retour compte.
Tout est bon à prendre : un simple conseil, comment tu as trouvé ton appartement, comment tu t’es organisé(e) pour quitter la France ou la Belgique, l’adaptation, les difficultés rencontrées, tes éventuels manques, ou juste ton cœur tranquillisé…
Pour cela, il te suffit de répondre à ce questionnaire (tu peux choisir uniquement les questions qui t’intéressent ou laisser libre cours à ton inspiration !)
Tu peux aussi nous rejoindre sur le tchat afin d’échanger des conseils, rencontrer des mouhajiroun près de chez toi et renseigner et/ou motiver les futurs expatriés in chaa Allah.
À quoi servent les témoignages hijra ?
Hijra : les épreuves sont inévitables
Bien entendu, ces expériences sont propres à chacun. Ce qui peut arriver aux uns n’arrivera certainement pas aux autres. Chacun est éprouvé en fonction de ses capacités.
En ce sens, la hijra ne doit pas te faire peur. Tu risques juste d’être un peu secoué(e).
Tu ne vivras probablement pas la même vie qu’en France (et tant mieux hein !).
Mais n’oublie jamais : avec la difficulté, il y a la facilité alhamduli Llah.
Accroche-toi, tout ira bien in chaa Allah.
Chaque changement, quel qu’il soit, passe par des turbulences. Tu devras te rappeler régulièrement la raison de ton départ, tu devras te souvenir du danger pour ta foi, celle de ta famille et de tes enfants, que représente la vie en pays de koufr.
Repartir à zéro, s’installer, travailler dans un nouveau pays, parler marocain…
Prendre des habitudes différentes, subir le manque de tes proches et des difficultés imprévues… ça peut être difficile au départ.
C’est pour ces raisons qu’il ne faut pas non plus trop idéaliser la hijra (pour éviter de tomber de haut ou encore de faire demi-tour), mais il n’est pas nécessaire non plus d’en avoir peur.
Imagine-toi entendre l’adhan à l’heure de la prière, choisir ton mouton sereinement quelques jours avant le 3id, et enfin t’épanouir dans ta religion.
Tu peux aussi t’habiller comme tu le souhaites, sans te demander comment faire pour esquiver un serrage de main, ou si l’on va te signaler et t’enlever tes enfants.
Tu vis parmi les musulmans maintenant, ton cœur est apaisé, alhamdu liLlah !
Tu peux le dire et même le crier : Allahu akbar, Al hamduliLlah ! <3